L'inde ne se présente pas. Elle bondit sur les nouveaux débarqués et les emporte dans un tourbillon de couleurs, de bruits et d'odeurs. L'inde ne met pas la sourdine à minuit passé. Elle s'affaire autour des tapis roulant, gesticule, va et vient frénétiquement. Elle t'accueille de millions de bras tendus, t'acclame de milliers de klaxons. Ceux qui n'entrent pas dans la danse se font bousculer. Ecraser les pieds.
Nous sommes bien arrivés.
Après 3 heures de voiture pour rejoindre Pune, et près d'une heure de pourparler avec le veilleur de nuit qui n'avait pas notre réservation, nous posons enfin nos valises dans une chambre de luxe, mais qui n'a pas été nettoyée. On change de chambre, c'est un peu mieux. Les draps sont tâchés, mais sans cheveux et autres poils répugnants. On nous donne des serviettes propres. Nous nous effondrons. Sylvain se lève tout à l'heure, le chauffeur passe le prendre à 8 heures. Il ne sait pas encore la surprise qui l'attend au réveil : une bonne douche froide. Désolé, le chauffe eau est cassé...